En 1940, sur le mont Faiere situé à St Amélie, sur les hauteurs de Papeete, il y avait une batterie d’artillerie (2 canons de marine 65mm et un canon de 47mm) pour défendre la ville d’éventuelles attaques allemandes.
Un jeune caporal-chef, Pea Tutehau (ci-contre) affecté à cette position, commença à composer un chant pendant ses heures perdues: « Tamarii no te batterie » (enfants de la batterie).
Quelques années plus tard, ce chant sera l’hymne du Bataillon du Pacifique et devient « TAMARII VOLONTAIRE ».
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Paroles et traduction de « Tamarii no te batterie »
Matou teie Tamarii no te batterie O ta oe i titau a’e nei Te farii nei matou i te ture No to tatau hau metua Teie mai ne o mau Tamarii O ta oe i titau a’e nei Tei ni’a roa ia tona tauraa Te vahi o te pohe |
Nous sommes les enfants de la batterie Que tu as appelé Nous obéissons à la loi De notre mère Patrie Nous voici tes enfants Que tu as appelés Ils sont perchés tout là-haut Là où souffle le vent du soir. |
Paroles et traduction de « Tamarii volontaire »
Matou teie Tamarii volontaire O ta oe i titau mai nei Te farii nei matou i te ture No to tatau hau metua Teie mai nei to mau Tamarii O ta oe i titau mai nei Tei nia roa tona tauraa Te vahi o te pohe |
Nous sommes les enfants volontaires À qui tu as fait appel Nous acceptons la loi Celle de la Mère Patrie Voici les enfants À qui tu as fait appel Où se trouve sa renommée C’est le champ de la mort. |
D’autres chants du Pacifique sur notre page musique
Sources: Les tahitiens dans la guerre
MAGNIFIQUE TOUT SIMPLEMENT .RESPECT…
Merci pour avoir retracé l’histoire de ce chant que nous avons appris en 1983, 11ème mandat de la FINUL, Cie APPRO.
Mon gendre est tahitien et militaire dont je suis son parrain à sa sortie de St Maixent l’Ecole.