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RIMaP- Les sauvages de Taravao

Jusqu’au 20 juin 2011, le fort des Sauvages était situé à Taravao, à la presqu’île de Tahiti, « Tahiti iti » ou « petit Tahiti ». Il a été fermé suite aux réformes budgétaires de la défense et demeure vide depuis cette date.

LE FORT DE TARAVAO

Il a été construit en 1843 sur ordre du gouverneur militaire Bruat afin de contenir les rebelles tahitiens de la presqu’île. C’est le capitaine d’état major Mariani qui en reçoit le commandement.

En 1848, le calme est revenu sur la presqu’île, les marsouins quittent le fort. Lors de la seconde guerre mondiale, il servira de prison pour les ressortissants allemands de Tahiti, puis d’hôpital.

LE BATAILLON D’INFANTERIE DE MARINE DU PACIFIQUE (RIMaP)

Le Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique Polynésie est le digne héritier du prestigieux Bataillon d’Infanterie de Marine du Pacifique qui se fit connaitre lors de la 2ème guerre mondiale notamment lors des combats de Bir Hakeim en 1942 puis au cours des campagnes d’Italie et de France.

C’est en janvier 1963 qu’il prend l’appellation Bataillon d’Infanterie de Marine de Tahiti puis, en juillet 1981 devient Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique Polynésie.

LE BATAILLON D’INFANTERIE DE MARINE DE TAHITI (BIMaT)

C’est en 1962 que les travaux de remise en condition du fort débutent sous la supervision du chef de bataillon Delayen. Le  31 mai 1963, la première compagnie (surnommée « les sauvages »)  du Bataillon d’Infanterie de Marine de Tahiti (BIMAT) s’installe dans leur nouveau quartier de Taravao.

Depuis cette date, se sont des générations de militaires originaires de Tahiti ou de métropole, qui s’y sont succédés.

POURQUOI « LES SAUVAGES »?

Lorsque la 1ère compagnie s’est installée au fort de Taravao en 1963, les environs étaient encore vierge, isolés, loin de toute civilisation et des autres compagnies du RIMaP basées à Arue (à plus de 50 km). Les entrainements y étaient extrêmement rudes sous la chaleur tropicale.

ORGANISATION DU RIMaP-P

(source troupes de marine)

                                  La 1er compagnie de combat (« les sauvages ») : compagnie permanente qui constitue l’essentiel de la réserve opérationnelle terrestre de la Polynésie. Elle est susceptible de remplir tous les types de missions de combat.

Cinq compagnies basées à Arue dans la caserne « Lieutenant-colonel Broche »:

  • la 2ème compagnie tournante : cette compagnie relevée tous les quatre mois par des unités venues de métropole, est en mesure de remplir des missions de sûreté.
  • La 3ème compagnie de réserve : cette unité est entièrement polynésienne armée par des militaires de réserve issus pour l’essentiel du RIMaP-P .
  • La Compagnie de Commandement et de Logistique (CCL) : cette unité est chargée d’armer le poste de commandement et d’assurer la logistique du régiment.
  • La Compagnie de Maintenance Régimentaire (CMR) : cette unité est chargée du soutien de l’ensemble du parc des matériels du corps.
  • La Compagnie de Quartier Général (CQG) : cette unité est chargée de l’administration du personnel de l’armée de terre servant en Polynésie française.
  • Enfin deux sections tournantes du génie-travaux : elles seront chargées des grands chantiers de coopération réalisés antérieurement par le 5éme RE dissout depuis le mois de juin 2000. Elle sont en principe mise en place depuis le 1er janvier 2001.

Est rattaché à la CCL le Centre d’Aguerrissement à l’Outre- Mer (CAOM), qui comprend :

  1. le Centre d’Instruction aux Techniques de Franchissement (CITF) à Fare Rau Ape
  2. le Centre d’Instruction Nautique (CIN) à Tautira.

Enfin, sont placés sous la responsabilité du RIMaP-P :

  • le champ de tir du Faaone,
  • le dépôt de munitions et le groupe canin de Papeari.

QUELLES ETAIENT LES MISSIONS DU RIMaP-P ?

(source troupes de marine)

Le RIMaP-P constituait la seule force terrestre dont dispose le COMSUP (COMmandement SUPérieur de Tahiti) pour lui permettre de manifester explicitement la volonté nationale de souveraineté sur l’ensemble de la Polynésie française. Sa zone d’action s’étend à tout le territoire, des Marquises aux Australes, des Tuamotu-Gambier aux îles de la Société. Le régiment remplit quatre missions majeures :

  • il est régulièrement déployé dans les archipels à l’occasion des missions de présence et des exercices du niveau régiment ou compagnie, grâce aux moyens de projection mis en oeuvre par la marine ou l’armée de l’air ;
  • le régiment est également appelé à intervenir au profit des populations à la suite d’accidents ou de catastrophes naturelles (inondations, cyclones…) ;
  • il a repris à son compte les missions auparavant dévolues au 5°RE : garde de l’atoll de Moruroa et poursuite des grands chantiers de coopération;
  • enfin, le RIMaP-P administre et soutien l’ensemble du personnel de l’armée de terre présent en Polynésie française (hors GSMA).

 

48 COMMENTAIRES

  1. j’ai était à la caserne de taravao du debut decembre 1978 jusqu’au 14fevrier1980.je m’appel Mr Thierry BRUNETEAU en section de combat ,3eme section 4grenadier voltigeur , chef de section le caporal chef RONNEL et adjoint le caporal CALOQ au bimat de TARAVAO. La caserne existe t’elle encore en 2019,je vous met mon adresse mail tbruneteau@sfr.fr

  2. alors ça pour une nouvelle c est une nouvelle.Respect , c est TOP .le mérite est la .LA FRANCE N A JAMAIS LAISSEZ LA POLYNÉSIE FRANÇAISE ET LES MAORIS LE LUI ON BIEN REDUS .LES CATHOLIQUES ON LAISSER LA LIBRE CULTURE POLYNÉSIENNE TJS A SE DÉVELOPPER.LA POLYNÉSIE FRANÇAISE EST LA FUTURE COURONNE DU ROYAUME DE FRANCE.ET ELLE NE DEVIENDRA JAMAIS COMME VENISE …ONT Y VEILLERA. JE RESPECTE LES AITOS QUI S ENGAGENT DANS L ARMÉE FRANÇAISE .ILS QUI LEUR PARADIS POUR HUMBLE CAUSE NOBLE EUX N TOUT COMPRIS …ET REVIENNE AUX PAYS UNE FOIS LEURS MISSIONS ACCOMPLIES ET TERMINES…CERTAINS EN DEVRAIENT PRENDRE DE LA GRAINE…VIVE LA POLYNÉSIE FRANÇAISE !!!

    • Bonjour,
      j’étais au Fort de juillet 77 à juillet 78. 1ère section. Chef d’équipe choc. Que des bons souvenirs et depuis, un moral d’acier …
      quelques noms : Lt Bonningue, Sgt François, C/c Amaru, C/c Mazure, Pambrun …
      Bonne route aux Marsouins !

  3. bonsoir
    mon mari était au fort de Taravao de janvier 77 à avril 78, il était au casernement éléctricien

    Nous sommes retournés en Octobre 2020 et avons visités le fort
    Il a retrouvé sa chambre (en bas de l’escalier) Que du bonheur …..

  4. Chargueraud Antoine 65/2A séjour 65a66
    CCS Avenue Bruat â Papeere..
    Époque de la 1ere bombe À
    Visite du Général DE GAULLE ..MESMER
    BILLOTE ETC
    Amis: Charlemagne..Dureuil .Duvalet .et
    IL Y A 55 Ans….Salut â tous les
    Marsouins du BImaT..
    Retour en visite en 1993
    Tout à bien changé..

    • BONNAMAIN
      Salut
      EV 5 Fort de Taravao de Juin à Septembre 1966, avant départ pour 7ème Rima Fréjus.
      Encadrement : Sgt MIRALLES ; Sgt MENINI ; Sgt Major SZULKA ; Cne DELHOMME.
      Excellents souvenirs (bringues mémorables chez Eric et Poulet)

  5. Bonjour je suis à la recherche de tout les brevets aguerrissement Aito initiation exetera si vous voulez une adresse mail au je peux m en procurer je également militaire de carrière au sein de la légion étrangère en attendant une réponse favorable de votre part cordialement.

  6. J’étais au BIMAT , au fort de Taravao en 1966 avec des copains :Gelio,Roho, Lize,Dousso, puis, après 3 mois de classe on m’a dirigé vers la caserne de Papeete où j’ai été bibliothécaire jusqu’en mars 67

  7. bonjours à vous tous j’ai été marsouin en 06/86 arrivé sur territoire en septembre muté à la compagnie de taravo et repartie en novembre 87 à la commandement section garage en temps que chauffeur par la suite magasinier avc caporel chef Valot et fini comme gestionnaire de carburant et planig chauffeur avc le sergent chef scheffer notre chambré étais premier batiment en bas à gauche a coté de l’armurerie je voyais tous les matin la relève de la garde mon lit se trouvais derrière la porte à coté de la fenêtre pas de nouvelle de tous les chauffeurs et des encadrent que de bon souvenir en tête et pas mal de photos
    message envoyer de mon surnom à l’époque LATRODE

  8. Salut les Titoï, Année 1985 à 87
    Que de bon souvenir chez les sovages, pour ma part j’avais 19ans
    Et il avait raison on était tous des Popaa éouré

  9. Excellents souvenirs de cette affection au sein de la 1ère compagnie /1ère section des sauvages de Taravao du BIMAT du 10 septembre 1977 au 13 septembre 1979 en qualité de chef de groupe (Sgt KOCIS. R) . Un grand honneur d’avoir servi avec des marsouins de grande qualité VLOM et Tahitiens.

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